Le tragique destin de la première colonie d' Icarie d'Amérique (Juin-septembre 1848).

quebec aqaf

par Jean-Patrice Lacam.

"Allons fonder notre Icarie, soldats de la Fraternité. Allons fonder en Icarie, le bonheur de l'Humanité." (1)

En France, au milieu des années 1840, le gouvernement de la Monarchie de Juillet, totalement mobilisé au service du développement économique, néglige la question sociale. Il ne fait rien, en effet, ou alors très peu de choses (2), pour améliorer le sort des ouvriers d'industrie touchés par la paupérisation. Partant, c'est la charité des églises, des sociétés philanthropiques et du patronat, qui seule prend en charge ce problème. Mais celui-ci est d'une telle ampleur et complexité que cette charité privée se montrer impuissante à la résoudre. Par conséquent, la population des travailleurs pauvres ne cesse de croître. C'est dans ce contexte de creusement des inégalités sociales, qu'on assiste à un retour en force des utopistes, autrement dit des penseurs progressistes (socialistes ou communistes) qui réfléchissent à la meilleure façon d'édifier ex nihilo une société humaine capable d'offrir le bien-être et la concorde à l'ensemble de ses membres. Le magistrat, journaliste et député républicain Etienne Cabet (1788-1856) compte au nombre des utopistes les plus fameux de cette époque (3). Et pour cause, non seulement cet "architecte du bonheur" (4) a conceptualisé une société idéale, mais en plus il n'a ménagé ni son temps, ni son argent, ni sa santé pour lui donner vie sur le continent américain. C'est l'échec de sa première tentative pour transformer son rêve en réalité que relate cet article.

Le tragique destin de la première colonie d' icarie d'amérique (juin-septembre 1848). 1

La communauté idéale

En 1840, Cabet publie Le voyage en Icarie (5). Ce "roman programmatique" comme le qualifie Véronique Mendès-Geffroy, comporte deux parties. Dans la première, l'auteur se fait conteur (6): il y décrit dans les moindres détails l'organisation et le fonctionnement d'une société imaginaire qu'il a baptisée du nom d'Icarie. Dans la seconde, Cabet change de registre littéraire : endossant les habits du théoricien de la politique, il y expose son modèle de société communiste (7) au service du bonheur de l'humanité. Cette société réunit les traits d'une république démocratique et sociale établie sur trois corps de principes. Des principes d'ordre politique : l'égalité dans tous les domaines, le suffrage universel, l'éligibilité de tous, la solidarité ("Tous pour chacun. Chacun pour tous" (8), l'absence de forces de l'ordre et le pacifisme. Des principes de mesure économique : l'autosuffisance, la propriété collective de tous les biens, le troc, la planification de la production, le travail (selon ses forces), la répartition équitable des biens (selon ses besoins), le refus de l'impôt et l'exploitation de la machine. Enfin, des principes qu'on peut qualifier, faute de mieux, de culturels : l'école pour tous, la gratuité de l'information et la valorisation des loisirs pour le corps et l'esprit. Pour faire advenir cette société d'un genre nouveau, Cabet ne compte pas sur la révolution. A la différence de la plupart des utopistes communistes de son temps, il tourne le dos à la lutte des classes. C'est par le prosélytisme, et non par la violence, qu'Icarie verra le jour et s'imposera. Ainsi, comme l'écrit Gilles Lapouge (9), Cabet "entend que le monde se transforme grâce à la fascination qu'exercera le tableau de sa cité radieuse". De cela, il est convaincu ; son paradis rouge est un projet si merveilleux qu'il ne peut que séduire les progressistes de France et d'ailleurs.

Les Icariens

Le tragique destin de la première colonie d' icarie d'amérique (juin-septembre 1848). 5

Et les faits lui donnent raison : dès sa parution, Le Voyage en Icarie, connaît un immense succès de librairie et, mieux, le projet de Cabet fait des centaines d'adeptes. Ce sont les Icariens, comme ils se nomment pour se distinguer des autres communistes. Au début des années 1840, Cabet et "ses" Icariens se montrent très optimistes : ils estiment que leur paradis social peut advenir en France dans un délai de seulement une dizaine d'années. Mais en 1847, ils doivent se rendre à l'évidence : la France de Louis-Philippe, le roi "bourgeois", est conservatrice; elle n'est pas prête pour une grande transformation sociale. Pour preuve, les socialistes et communistes y sont systématiquement emprisonnés et exilés. Il faut par conséquent regarder ailleurs, c'est-à-dire vers un pays neuf où tout est possible. Renseignements pris, Cabet jette son dévolu, comme beaucoup d'utopistes de ce temps, sur la république des Etats-Unis d'Amérique et plus précisément, sur le Texas. Car ce nouvel état de l'Union (10), immense et peu peuplé cherche à attirer à lui les immigrés européens. C'est ainsi que son gouvernement offre, via des compagnies spécialisées dans la colonisation, des terres agricoles à tous ceux qui peuvent prouver leur capacité à les exploiter. Cabet prend donc contact avec l'une de ces compagnies, à savoir, celle dirigée par William Peter. Sa demande est accueillie avec enthousiasme car Peter s'est engagé à peupler très rapidement l'immense concession qu'il a obtenue dans la partie nord-est de cet état frontière. Il concède donc à Cabet, un million d'acres (11). Mais à une condition : chaque famille icarienne devra être installée (12) sur les 640 acres de sa concession avant le 1er juillet 1848. Passée cette date, la terre ne sera plus offerte gratuitement ; chaque nouvel acre mis en culture devra être acheté à l'état du Texas au prix d'un dollar. Comme Cabet n'a proposé l'émigration que le 9 mai 1847 (13), les Icariens intéressés par l'aventure doivent s'embarquer pour l'Amérique dans les plus brefs délais.

L'émigration

Le 3 février 1848 vers midi, soixante-neuf hommes (14), triés sur le volet par le Bureau de l'immigration icarienne, quittent le port du Havre à bord du Rome. Ils forment la première avant-garde de la communauté icarienne (15). Cabet n'est pas des leurs ; il est convenu qu'il partira plus tard. C'est son délégué Adolphe Gouhénant, un Icarien de longue date, qui guide le groupe. Après presque deux mois de navigation, les Icariens débarquent à la Nouvelle-Orléans le 27 mars . Ils y reçoivent un très bon accueil de la part de leurs correspondants, mais aussi de de toute la population de la grande cité louisianaise. Il faut dire que ce sont des immigrés "de premier choix" : argentés, éduqués, disciplinés, cultivés, sobres, soignés (16), serviables, travailleurs, honnêtes (17) et pleins d'entrain. Le 30 mars, à peine reposés, les Icariens embarquent avec tous leurs sacs, leurs malles et leurs caisses (18) à bord du Monterey. Via le Mississippi puis son affluent la Red River, ils vont rejoindre Shreveport, leur prochaine étape sur la route d'Icarie. Mais sur le pont du vapeur, ils ne sont plus que soixante-quatre car cinq d'entre eux ont décidé de retourner en France afin de participer à la révolution républicaine qui vient d'éclater (19). Cet abandon est un coup dur pour les autres Icariens (20). En fait, le tout premier d'une longue série.

Ils débarquent à Shreveport, une bourgade du nord-ouest de la Louisiane, le 4 avril en fin de journée. Là se termine pour eux les déplacement en bateau. Désormais, c'est à pied qu'ils vont devoir rejoindre leurs concessions d'Icarie. Il est prévu que le trajet se fasse en deux étapes (21). Pour transporter leur barda, les disciples de Cabet ont besoin de se procurer des charriots et des animaux de trait. Mais ils ne trouvent qu'un char à boeufs disponible à l'achat. Il faut donc revoir les plans initiaux. Deux décisions sont alors prises. La première est d'acquérir un terrain à Shreveport et d'y construire un hangar afin d'entreposer les malles et les caisses qui ne peuvent être transportées tout de suite. La seconde est celle de diviser l'avant-garde icarienne en plusieurs groupes qui partiront pour la colonie au rythme où se feront les acquisitions d'attelages. Il nous est parvenu quelques récits du voyage pédestre vers Icarie. Tous racontent la même chose. Du bon : la très grande hospitalité des pionniers rencontrés le long du chemin. Et du mauvais : l'extrême pénibilité de la marche. Il faut dire que personne n'avait anticipé l'absence de guide et de carte, la rareté des routes et des ponts, les pluies diluviennes, les bourrasques de vent, la chaleur étouffante, les accidents de charriots et le manque de nourriture. Cela dit, malgré toutes ces difficultés, le bon moral des marcheurs reste intact.

L'installation

Le 1er juin, soit deux mois après avoir quitté la Nouvelle-Orléans, les premiers Icariens atteignent enfin leur terre promise (22). Ils sont harassés de fatigue mais heureux tellement le territoire du comté de Denton leur paraît à première vue favorable à l'implantation d'une colonie prospère : la terre fertile, l'herbe grasse, les arbres majestueux, l'eau des ruisseaux limpide, le gibier abondant et les indiens Comanches, dont on redoute les razzias, trop peu nombreux pour représenter une vraie menace. Dans une lettre à Cabet (23), Gohénant écrit son enthousiasme : "Oh! si vous voyez Icarie! C'est un Eden. (...). Nous sommes au comble de nos voeux; toutes les descriptions d'Icarie sont faibles, nos espérances sont dépassées." Partis de France, sans aucune connaissance du Texas, les Icariens sont alors convaincus d'avoir découvert le jardin d'Eden. En moins d'un mois, ils réussissent à construire trente deux cabanes et à rendre cultivables des dizaines d'hectares. Le plus dur semble alors fait. Icarie va désormais prospérer sans peine. Aussi, la joie règne-t-elle au sein de la petite colonie communiste.

La débâcle

Malheureusement, cette situation ne va pas durer car la nature, jusque là accueillante, va se montrer terriblement hostile. Le climat local est semi-tropical. Alors, le soleil brûlant, les orages violents, les insectes agressifs et surtout les maladies : méningite et fièvres paludiques, vont en seulement deux mois d'été, mettre à mal le rêve des Icariens du Texas. Au début de septembre, suite à des décès et à des désertions, la colonie ne compte plus que quarante-huit membres. Et parmi ces derniers, les malades sont deux fois plus nombreux que les valides. Alors, la communauté décide à l'unanimité de se replier sur Sulphur Springs, un village de pionniers situé à 200 km à l'est, afin d'y reprendre des forces jusqu'au début du mois d'octobre. A ce moment-là, il n'est pas envisagé d'abandonner l'idée d'établir Icarie en terre texane. Certes, la première tentative a échoué mais ce n'est que partie remise.

Le tragique destin de la première colonie d' icarie d'amérique (juin-septembre 1848). 9

Le 29 août, la deuxième vague d'Icariens, partie de France le 3 juin, rejoint les survivants de la première (24). Les hommes qui la composent, une vingtaine, sont persuadés de trouver une Icarie florissante. Mais c'est tout le contraire qu'ils découvrent. Icarie leur offre le spectacle de la désolation : les log-houses s'effondrent, les plantations sont ravagées, le bétail erre dans la campagne et les colons, prêts à partir pour Sulphur Springs, sont affamés, malades et totalement déprimés. Quelle déception! Alors, le citoyen Pierre Favard, leur guide, accuse les premiers Icariens d'être responsables du désastre. S'ils ont échoué, explique-t-il, c'est qu'ils sont incapables, fainéants et même malhonnêtes. Ils ont trahi le beau projet de Cabet! Entre les premiers Icariens et les derniers arrivés, c'est l'affrontement. Très rapidement, Favard et ses hommes prennent le dessus, ce qui entraîne deux conséquences : la vente des terres et du matériel de la concession pour rembourser les dettes accumulées et le retour de tous les Icariens à la Nouvelle-Orléans.

Là, dans le plus grand désordre, la communauté se désintègre : il y a ceux qui prennent le bateau pour s'en retourner en France, ceux qui restent en Louisiane pour tenter leur chance à titre individuel, ceux qui trouvent refuge chez les Acadiens et enfin, ceux qui poursuivent l'expérience américaine d'Icarie à l'intérieur de deux maisons qu'ils ont achetées rue Saint-Ferdinand. Pendant ce temps, entre octobre et décembre 1848, des centaines d'Icariens de tous les âges et des deux sexes s'embarquent dans les ports français pour l'Amérique. La lenteur des communications est alors telle qu'ils ignorent totalement la fin malheureuse de la colonie texane.

Un nouveau départ

Ils l'apprennent en posant le pied sur le quai de la Nouvelle-Orléans. D'où déception, accusations, altercations, bagarres, vols et désertions, bref c'est l'anarchie. L'avenir d'Icarie est fortement compromis. Seul le "Père Cabet" pourrait remettre de l'ordre dans ce qui reste de la communauté et relancer le projet d'Icarie. Justement, il arrive à la Nouvelle-Orléans le 31 janvier 1849 (25). Et tout de suite, il convoque une assemblée générale de crise. Lors de celle-ci, grâce à son charisme et à un discours enflammé dans lequel il rappelle les grands principes de son utopie, il parvient à convaincre 280 Icariens sur 485 de poursuivre l'aventure américaine. Pas question, bien sûr, de retourner au Texas ou même de demeurer en Louisiane. Il faut reconstruire Icarie ailleurs, dans un endroit où des immigrés d'Europe occidentale peuvent vivre sans tomber malades. Cabet et ses Icariens se lancent donc à la recherche d'un site adéquat. Sans difficulté, ils en trouvent plusieurs. A la mi-février 1849, ils sélectionnent la bourgade de Nauvoo. Située dans l'Illinois, à 1 200 km au nord de la Nouvelle-Orléans, Nauvoo présente beaucoup d'avantages. Entre autres, elle est baignée par le fleuve Mississippi, elle bénéficie d'un climat tempéré, les terres qui l'environnent sont très fertiles, nombre de maisons sont disponibles et en bon état (26) et ses rares habitants souhaitent ardemment l'installation de colons. A Nauvoo, toutes les conditions semblent ainsi réunies pour qu'Icarie prospère et essaime ses communautés dans tout le reste du pays (27). C'est pourquoi Cabet et ses fidèles se montrent très optimistes et commencent donc à oublier ou tout au moins à dédramatiser l'échec de la première Icarie.

Jean-Patrice Lacam

Le tragique destin de la première colonie d' icarie d'amérique (juin-septembre 1848). 13
  • (1) Refrain du chant du "Chant du départ icarien" composé en 1847 par Félix Lamb.
  • (2) Le 22 mars 1841, la "loi Montalembert" améliore très légèrement les conditions de travail des enfants dans les mines et les manufactures.
  • (3) Nous nous en tenons aux utopistes français du milieu du 19e siècle. On peut signaler, outre Cabet, Charles Fourier, Victor Considerant, Clarisse Vigoureux, Jean-Baptiste Godin, Michel-Marie Derrion, Constantin Pecqueur et Pierre Leroux.
  • (4) La formule est de Gilles Lapouge.
  • (5) Cet ouvrage a été rédigé dans la seconde moitié des années 1830 en Angleterre où Cabet vivait en exil.
  • (6) Lors de sa première édition (H. Souverain, 1839), Le Voyage en Icarie a pour titre Voyages et aventures de Lord William Carisdall en Icarie.
  • (7) Le communisme de Cabet veut suivre le modèle de communisme primitif de Jésus et des premiers chrétiens.
  • (8) Slogan qui figure sur la page de titre de la 4e édition du Voyage en Icarie (1846)
  • (9) Gilles Lapouge, Utopie et civilisations, Paris: Flammarion, 1978.
  • (10) C'est en 1845 que le Texas est devenu le 28e état de l'Union
  • (11) La superficie d'un acre est de 4 046,86 m2.
  • (12) Cela signifie avoir construit une log-house (une cabane en rondins) et avoir défriché 15 acres.
  • (13) C'était dans un article de son journal Le Populaire intitulé : "Allons en Icarie!"
  • (14) Ils n'appartiennent pas à toutes les catégories socio-professionnelles. Il s'agit d'artisans pour la plupart. Rares sont parmi eux les ouvriers et les paysans. Leur âge moyen est de 25 ans.
  • (15) Cette avant-garde doit fonder la colonie. Il est prévu qu'elle soit rejointe par une seconde avant-garde, puis plus tard par vagues successives, par le reste des Icariens.
  • (16) Ils portent un uniforme : redingote de velours noir et chapeau en feutre gris.
  • (17) Pour devenir Icarien, il faut remplir 3 conditions fixées par Cabet lui-même : avoir le parrainage d'un Icarien, être moralement irréprochable et posséder la somme de 600 francs.
  • (18) Ils étaient partis de France en emportant 40 caisses, 69 malles et 69 sacs.
  • (19) A la suite de trois journées révolutionnaires parisiennes (22 à 24 février 1848), le régime de la Monarchie de Juillet est renversé au profit de celui de la seconde République (1848-1851).
  • (20) D'autant que les cinq "déserteurs" sont les membres les plus instruits de l'avant-garde.
  • (21) La première étape (environ 160 km) les mènera de Shreveport à Sulphur Springs et la seconde (environ 120 km) de Sulphur Springs à Icarie.
  • (22) La colonie d'Icarie se situe à quelques kilomètres au nord du village de Dallas.
  • (23) Lettre reproduite dans Partons pour Icarie de C. Francis et F. Gontier (Perrin, 1983)
  • (24) Pour l'année 1848, 498 Icariens ont pris le bateau pour l'Amérique.
  • (25) Cabet avait reçu des lettres à la fin du mois de novembre 1848 qui informaient de l'échec de la colonie texane. Aussi, le 13 décembre, il avait quitté Paris pour Liverpool, via Boulogne et Douvres. Le 16 du même mois, il avait embarqué pour New York où il était arrivé le 1er janvier 1849.
  • (26) La ville a été fondée en 1840 par les Mormons. Mais, en 1846, ceux-ci l'ont abandonnée suite à des persécutions. Les maisons étaient donc libres et à louer. Même chose pour leurs terres agricoles, une aubaine pour les Icariens.
  • (27) Pour Cabet, les Icariens ne doivent pas se contenter de Nauvoo. Il leur faut fonder d'autres communautés sur le sol américain, et de préférence là où la civilisation corruptrice n'est pas encore trop développée. C'est ainsi que trois nouvelles colonies icariennes verront le jour : à Corning dans l'Iowa (1852), à Cheltenham dans le Missouri (1858) et à Cloverdale en Californie (1881).

Bibliographie

  • E. Cabet : Voyage en Icarie (Dalloz-Sirey, 2006)
  • C. Francis et F. Gontier : Partons pour Icarie (Perrin, 1983)
  • R. Sutton : Les Icariens, the Utopian Dream in Europe and in America (University of Illinois Press, 1994)
  • V. Mendès-Geffroy : Voyage en Icarie, aux noms du père : 1772-2005. Thèse Doc. histoire contemporaine, Criham-Poitiers 2011.
  • V. Mendès : Voyage en Icarie. Jeunesse et conflits de de générations, 1848-1898. (Siècles, Revue du Centre d'Histoire "espaces et cultures", no 28, 2008)
  • J. Prudhommeaux : Icarie et son fondateur, Etienne Cabet, contribution à l'étude du socialisme expérimental (1907, Hachette-BNF, 2013)
  • F. Fourn : Etienne Cabet ou le temps de l'Utopie (Vendémiaire, 2014)
  • Y.-N. Labbé : Allons en Icarie! Etienne Cabet et le rêve américain (L'Harmattan, 2019).
  • Collectif : les Icariens, l'aventure des communautés françaises icariennes aux Etats-Unis (Le courrier des Amériques, février 2021).

Se rapprocher

Amateurs et curieux, contributeurs, mécènes (...) la culture Francophone France/Amérique du nord vous intéresse ?
Prendre contact
Passionnés par la francophonie des Amériques et la Nouvelle-Aquitaine, nous aimons partager une histoire et une culture commune, susciter des rencontres conviviales autour de la langue, la musique, la gastronomie et le tourisme.
2021, AQAF - Tous droits réservés - mentions légales
contact
userscrossmenu-circle